Notes de l'auteur

Notes consignées en 2011 pour préciser ou corriger certains points de l'édition de l'ouvrage de 2007.


2.1 Cette idée de grain de musique est à distinguer de celle des grains de la synthèse sonore granulaire, qui ne peuvent pas être discriminés par l'écoute humaine. Voir la note 4.2 ci dessous.
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3.1 La stéréophonie est plus précisément le résultat de l'écoute binaurale, c'est à dire selon les caractéristiques psycho-physiologiques de l'audition humaine pour localiser l'origine des sons.  Voir par exemple un des articles résumant ces caractéristiques.
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4.1 Rectification depuis l'édition de 2007: on se sert aussi des termes "bruit rouge (ou brun), bleu et violet" :  la figure illustrative du bruit rose convient alors pour tous ces bruits colorés, avec une fréquence centrale et une répartition de part et d'autre "en cloche" (ou courbe de Gauss) ; voir l'article de Wikipedia ; cependant, quand on parle de bruit  "gaussien",  il s'agit précisément du bruit "blanc".

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4.2 Juste aux limites de l'écoute humaine, les phénomènes sont néanmoins plus complexes qu'une simple extinction de l'écoute.
Du côté de la limite supérieure (20 kHz ou moins selon l'auditeur), les fréquences fondamentales deviennent effectivement inaudibles, mais l'auditeur mélomane peut déclarer être sensible à des harmoniques de timbre d'instrument dont la fréquence est au delà de son audiogramme médical.
De l'autre côté, autour de 20Hz, la frontière est encore moins claire: l'écoute peut hésiter
pour interpréter une vibration en tant que son très grave, ou le résultat bizarre de la mixture ou l'accumulation de plusieurs sons. Des effets pas toujours heureux (saturations, brouillages, « soupe de graves », voir la suite du chapitre) dans certains cas d’intéraction entre objets sonores relèvent de cette zone incertaine de la perception.
La synthèse sonore granulaire utilise ces propriétés: elle consiste précisément à atomiser un signal sonore en grains de durée 10 à 50 ms et de fabriquer un autre signal sonore en "vaporisant" ces grains selon un certain nombre de paramètres. La fréquence de répartition des grains étant ainsi dans une zone de 20 à 100 Hz où l'ambiguité de l'écoute est propice aux effets psychoacoustiques, cette technique peut alors occasionner des trouvailles esthétiques originales, mais dont l'alchimie est tout un art. 
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5.1 Nous avons préféré le terme de "forme tramée" à celui de "forme quantifiée" pour le différencier de la notion de quantification venant de l'utilisation des outils de MAO: celle-ci consiste à forcer les hauteurs et les rythmes dans la grille musicale convenue, qui, académiquement, est une échelle tonale et un rythme défini en fractions proportionnelles.
La notion "textile" de trame se prête à plus de souplesse et peut caractériser des formes irrégulières qu'on peut trouver dans la nature.

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5.2 Plus exactement: le choix d'une gamme et d'un mode...

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8.1 Le mot « formant » vient de la phonétique, et s’applique aux constituants du timbre des phonèmes. Nous étendons sa définition pour l’appliquer aux objets sonores et aux être sonores. Le mot « formant » était aussi utilisé pour un signal d’enveloppe de synthétiseur analogique.

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9.1 Plus précisément, la fonction de l’oreille n’est pas d’utiliser la membrane du tympan pour capter la pression ou la vélocité de l’air, comme le fait un microphone. En effet les organes de l’oreille interne ont la faculté de mesurer directement l’intensité et le spectre fréquentiel des vibrations reçues, et de transmettre ces informations d’ordre acoustique vers l’hémisphère cervical concerné, via les signaux électrochimiques du nerf auditif. Naturellement, cette conversion du domaine temps vers le domaine fréquences n’a pas la rigueur déterministe et linéaire d’une fonction FFT (Fast Fourier Transform) exécutée par un processeur numérique!  En effet le nerf auditif comprend des milliers de canaux de collecte du flux d’information, qui se présente alors de manière chaotique, mais néanmoins partiellement intelligible par les processus en aval.

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11.1 Je me permets d’emprunter cette notion de « ligne claire » à l’école bruxelloise de bande dessinée, dans la veine d’Hergé, dont l’art consiste à ne tracer que les lignes à la fois les plus simples et expressives.

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